Port de Lomé

CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PORT ET DU CORRIDOR TOGOLAIS

Le Port de Lomé possède d’énormes potentialités qui font de lui, un véritable pôle d’éclatement sur la côte ouest africaine, confirmant ainsi sa vocation historique d’outil d’intégration sous régionale.

1.     Les acteurs

Au Port Autonome de Lomé (PAL), on a plusieurs types d’acteurs :

  • La Direction Générale du PAL ;
  • Les sociétés concessionnaires (LCT, Bolloré Transport Logistique, BOLLUDA, etc.) ;
  • Les manutentionnaires ;
  • Les consignataires ;
  • Les sociétés gestionnaires des parcs de véhicules d’Occasion ;
  • Les compagnies de transit ;
  • Les chambres de commerce des pays de l’hinterland  et la chambre de commerce du pays hôte ;;
  • Les conseils des chargeurs des pays de l’hinterland et du conseil des chargeurs du pays hôte ;
  • Le Ministère des Transports du Togo ;
  • Les syndicats des Transporteurs des pays de l’hinterland et du pays hôte ;
  • Les syndicats des conducteurs des pays de l’hinterland et du pays hôte ;
  • Les intermédiaires ;
  • Les compagnies d’assurances ;
  • L’ONAEM (Organisme National Chargé de l’Action de l’Etat en Mer) qui comprend trois entités à savoir :
  • Le Haut Conseil pour la Mer (HCM) ;
  • La Préfecture Maritime ;
  • Les Services du Conseiller pour la mer.

2.     Caractéristiques du Port Autonome de Lomé

- Une position stratégique

Situé à 06°08 N et 01°17, le Port de Lomé est le seul port sur la côte ouest africaine par lequel on peut atteindre plusieurs capitales en un seul jour. Le Port de Lomé offre ainsi l’avantage d’acheminement des marchandises à des délais de temps et des coûts très compétitifs.

- Port en eau profonde

 Avec une profondeur de 16,60m, le Port de Lomé est le seul port naturel en eau profonde de la côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau.

- Des conditions naturelles et nautiques exceptionnelles

Le bassin du Port est délimité par deux digues de 950m et 1720m de long qui le protègent de l’ensablement. Par ailleurs, Lomé bénéficie d’un marnage faible (1,20m maximum) et de vents modérés. Ces conditions permettent ainsi un accès au Port 24 heures sur 24 à tout type de navire.

- Port franc

Grâce au statut de port franc dont jouit le Port de Lomé, la manutention et le transfert des marchandises dans l’enceinte portuaire s’effectuent sans contraintes douanières, permettant ainsi un gain de temps dans les opérations de traitement des navires et des marchandises.

- Un grand domaine portuaire

A la fois carrefour international d’échanges, le Port de Lomé, avec un domaine de 900ha est aussi un pôle d’attraction pour le commerce et l’industrie grâce à une vaste zone franche industrielle où sont implantées plusieurs dizaines d’entreprises. Ces entreprises bénéficient des infrastructures portuaires de qualité, d’une réglementation souple et des avantages fiscaux et douaniers.

 - Sécurité optimale des biens et marchandises et rapidité des opérations

L’un des atouts du Port Autonome de Lomé repose sur la rapidité des formalités administratives qui est le résultat des efforts de simplification des circuits d’enlèvement des marchandises.

En vue de se conformer aux normes de sécurité recommandées par le Code International pour Sûreté des Navires et des Installations Portuaires (Code ISPS), le Port Autonome de Lomé a mis en place de nouvelles mesures de sécurité, notamment l’installation portuaire, garantissant ainsi une sécurité optimale sur tous les biens.

 - Des infrastructures de relai

La construction réussie d’une voie de contournement de la ville de Lomé, de la faille d’Alédjoet du Col de Défalé pour faciliter les conditions de la traversée du corridor togolais.

- Port certifie iso pour la qualité, sécurité et environnement

 Devenu un port moderne et sécurité, le Port de Lomé est aujourd’hui certifié ISO 9001 version 2015 pour la Qualité, ISO 14001 version 2015 pour l’Environnement, OHSAS 18001 version  2007 pour la Sécurité Santé au travail (QSE).

 - Le guichet unique pour la rapidité des opérations

 Par Décret n°2013-083/PR du 12 décembre 2013, la République Togolaise a concédé à la Société SEGUCE TOGO, la mise en place et l’exploitation du Guichet Unique pour le Commerce Extérieur au Togo dans le cadre d’un partenariat Public-Privé.

Lancé en juillet 2014, le Guichet Unique pour le Commerce Extérieur (GUCE) permet aux différents acteurs impliqués dans le commerce et le transport (chargeurs, consignataires, transitaires) à partir de la centralisation des données et des documents par le réseau Internet de remplir rapidement toutes les formalités officielles liées à l’importation, à l’exportation et au transit.

Le guichet unique offre ainsi des avantages incomparables aux opérateurs économiques :

  • La célérité dans le traitement des marchandises ;
  • La réduction du temps de passage et des délais d’acheminement ;
  • L’accroissement de la fluidité du trafic ;
  • La simplification des procédures douanières transfrontalières ;
  • La diminution du risque de fraudes ;
  • L’amélioration de l’efficacité de la chaîne logistique portuaire ;
  • La diminution des risques et raccourcissement des délais de traitement, en rassemblant en un même point tous les intervenants du commerce extérieur ;
  • La diminution des coûts.

Désormais, toutes les informations et tous les documents de transport seront disponibles en un point d’entrée unique.

Immédiatement, vous pourrez remplir toutes les formalités à l’importation, l’exportation et au transit.

Le guichet unique permet de réduire les procédures, les délais de traitement de passage et d’acheminement des marchandises.

Aussi,il permet de bénéficier d’un service plus efficace qui fait gagner du temps et de l’argent.

- Des infrastructures et équipements diversifiés

Avec 16,60 mètres de profondeur, le Port de Lomé conforte sa vocation historique de plaque tournante des pays du Sahel et d’outil d’intégration sous régionale. Il s’étend sur un domaine de 900 hectares et offre des capacités d’accueil variées :

  • Un quai conventionnel de 72m/366,5m : 4 postes à quai ;
  • Un quai conteneurs de 140m/250m : 2 postes à quai ;
  • Un quai minéralier de 210m de long : 1 poste à quai ;
  • Un poste pétrolier de 250m de long : 1 poste à quai ;
  • Un port de pêche de 60m de quai pouvant accueillir 7 à 9 chalutiers ;
  • Un bassin de 81 hectares protégé par 2 digues de 1720m et 950m.

 - Un troisième quai

Un troisième quai de 450 mètres de long et de 15 mètres de profondeur inauguré le 14 octobre 2014, permet au Port de Lomé d’accueillir des navires porte-conteneurs d’au moins 7.500 EVP. Ce terminal à conteneurs est équipé de 04 portiques de quai et de 12 grues RTG, et dispose d’une surface d’entreposage de 38 hectares pour la manutention et l’entreposage d’un volume annuel de 1,5 million de conteneurs.

- La darse (Lomé Container Terminal) : nouveau terminal à conteneurs pour le transbordement

Nouveau terminal à conteneurs avec une darse de  1050 mètres linéaires de quai et une profondeur de 16.60 mètres pouvant accueillir des navires portes conteneurs de 14.500 EVP.

Couvrant une superficie de 56 hectares, la darse est équipée d’installations de manutention ultramodernes :

  • 9 portiques de quai pour la manutention de conteneurs navires/terre et inverse ;
  • 22 portiques de parcet de camions avec « trailer » pour le transport et le stockage de conteneurs.

- Facilités de stockage

Le Port de Lomé dispose d’importantes facilités de stockage pour tous les types de cargaison :

  • 000 m2 de magasins (dont 4 magasins pour les pays du Sahel) et plus de 100.000 m2 de magasins privés sont disponibles dans la zone portuaire et industrielle ;
  • 000 m2 de terre-pleins ;
  • Plus de 600.000 m2 de parcs pour les véhicules d’occasion ;
  • 000 m2 de parking ont également été aménagés pour le stationnement des camions de marchandises, dont 40.000 m2 dédiés au Terminal du Sahel.

- Une manutention compétitive

La manutention étant un maillon clé de la compétitivité d’un port, le Port de Lomé a fait appel à l’expertise de sociétés privées internationales dont la qualité de service est mondialement admise. Ces dernières mettent à la disposition des opérateurs économiques et des chargeurs, un parc d’engins modernes dont des portiques de quai et de parc, des grues mobiles et autre engins de levage et de stockage des conteneurs.

3.     Caractéristiques du corridor

 -Stationnement

Le Togo dispose sur le long de son corridor Lomé-Cinkansé,de huit (08) aires de stationnement conçues pour les usages de la route notamment les  transporteurs au niveau des différentes villes qui sont :

  • aire de stationnement de Tsévié
  • aire de stationnement d’Atakpamé
  • aire de stationnement de Blitta
  • aire de stationnement de Sokodé
  • aire de stationnement de Kara
  • aire de stationnement d’Awandjelo
  • aire de stationnement de Kanté
  • aire de stationnement de Mango

Ces aires de stationnements sont gérées par le Conseil National des Chargeurs du Togo (CNCT). Le prix de stationnement par camion et par jour est de 1000 f cfa.

 - Péage

Il dispose de quatre (4)postes de péages :

  • le poste de péage de Tsévié
  • le poste de péage de Sotouboua
  • le poste de péage d’Aledjo
  • le poste péage de Kanté

 - Pont bascule

Au niveau des ponts bascules nous  avons deux (02):

  • le pont bascule de Lomé
  • et le pont bascule d’Atakpamé

- assistance routière

 Le Conseil National des Chargeurs du Togo a mis à la disposition de ses agents les moyens techniques pour assister les transporteurs.il dispose de trois  (03)antennes d’assistances :

- l’antenne d’Hedzranawe (Lomé)

- l’antenne de Djerehouye  (Atakpame)

- et l’antenne d’Agarade (Bafilo)

Toutes ces antennes sont dotées de camions d’assistance équipées de grue et d’un personnel technique compétent en cas d’accident ou de difficultés d’ascension des véhicules sur tout le long du corridor togolais, il est sollicité par la police, la gendarmerie ou tout usager de la route.

 - Parkings de stationnements de la zone portuaire

 Le port dispose de plusieurs aires de stationnement aux alentours de la zone portuaire mais la plus grande est celle qui se trouve derrière le bâtiment du CBC au Togo. Cette aire de stationnement permet aux conducteurs de rester en attente d’avoir du fret. Malheureusement c’est un parking insalubre ou les conducteurs vivent dans des conditionstrès difficiles.

 - Plateformes

Le TOGO dispose depuis 2021 une plateforme industrielle située à 27 kms du Port Autonome de Lomé

C’est une société privée avec deux actionnaires principaux à savoir l’Etat Togolais avec 35% des actions et la société ARISE qui détient 65% des actions.

 - Goulots d’étranglements

Plusieurs goulots d’étranglement sont constatés sur la place portuaire. L’hégémonie du syndicat Togolais sur les chargements de fret. Il est impossible pour le chargeur qui souhaite enlever son fret si les conditions d’enlèvement ne rencontrent pas l’assentiment du syndicat des Transporteurs Togolais. La plupart des opérateurs ont subi les conséquences de tels agissements inappropriés.

A ces difficultés, il y a l’émission du BESC Togolais sur les marchandises en transit, la TVA sur les surestaries des marchandises en transit de même qu’un prélèvement de 11.800 frs sur chaque conteneur et chaque véhicule en transit pour assurer le fonctionnement de la Société SEGUCE (ou du GUCE). Les 10.000 Frs  représentent le montant HT du prélèvement et les 1.800 frs une TVA.

NB:

  • 18% de TVA est applicable sur les montant hors TVA, de même sur les marchandises mises en consommation locale.
  • Les frais de reconditionnement est de 3000 f CFA par tonne de marchandises avec apport des sacs vides par le fournisseur s’il y a des sacs mouillés et ou déchirés. (avaries)
  • Le choix de l’expertise maritime est laissé à votre soin.
  • La taxe armatoriale : 600Fx 2000t= 1 200 000 F (déjà payé par le client)

 

4. TEMPS MOYENS MIS POUR L’ENLEVEMENT D’UNE CARGAISON

  • 72 heures si il n’y a pas un problème de connexion ;
  • + de 72 heures dans le cas contraire.

 

5. BREVE DESCRIPTION DU PROCESSUS D’ENLEVEMENT

La première étape consiste à régler la facture d’échange de connaissement au niveau du consignataire suivie  du règlement de tous les autres frais dus au manutentionnaire et au consignataire. L’acquittement de ces autres frais donne droit de pouvoir régler le DFU (Document de Frais Unique) à la Société SEGUCE (Société d’Exploitation du Guichet Unique pour le commerce Extérieur). Le système SEGUCE est conçu d’une manière telle que le défaut de paiement des frais du manutentionnaire ou du consignataire empêche le règlement du DFU. Une fois cette étape achevée, le chargement peut se faire en présence des douanes qui produisent un rapport. Ce rapport autorise le transitaire à aller lever le D. Le D est un numéro qui permet au transitaire de venir au service T1 pour valider le T1. Le T1 est un document qui accompagne la marchandise jusqu’à la frontière et doit être apuré lors de la sortie du camion hors du territoire douanier. Le T1 validé donne droit à 10 jours maximum au camion pour demeurer dans le territoire douanier. Le dépassement de ce délai conduit à une amende de 51.000 Frs infligée à la compagnie de transit. Malheureusement, l’apurement étant manuel, on note plusieurs dysfonctionnements liés soit à l’oubli soit à la négligence des douanes.

Par exemple, il est souvent arrivé que les douanes occupées au téléphone pendant l’exécution de l’opération oublient de l’achever après la communication. En conséquence, des camions sortent mais demeurent sur le territoire selon le système des douanes et sont donc considères comme reversés. Beaucoup de compagnies de transit rencontrent de nos jours ces cas et éprouvent d’énormes difficultés pour justifier. Certaines compagnies arrivent néanmoins à produire des justificatifs grâce au registre des douanes qui répertorie les sorties des camions et qu’elles ont pris le soin de photocopier en son temps. Très récemment, les douanes ont dressé la situation des irrégularités de 2014 à 2017 et exiger les compagnies de transit impliquées à se justifier. Faute de production de ces justificatifs dans les délais, ces compagnies seront amendées et celles qui ne pourront pas s’acquitter seront suspendues d’exercer.

Outre cela, les douanes viennent de prendre de nouvelles mesures, la dernière semaine du mois de juin 2019. En effet, le camion chargé au port ou dans les magasins en ville dispose désormais d’un délai maximum de deux jours pour se rendre à Toblecope pour récupérer les acquis de transit avec les douanes avant de prendre la route. Toblecope, localité situé à environ 30 kms du port est le lieu de partance des camions à destination des pays de l’hinterland notamment le Burkina Faso, le Mali  et le Niger. Passé ce délai de deux jours, les acquis sont renvoyés à la Direction générale des douanes et une amende de 50.750 frs CFA est exigée par camion pour la remise de ces documents.

Il faudra noter qu’en plus des pays de l’hinterland, il y aussi  ce qu’on appelle les Autres Transits en direction des pays côtiers notamment le Ghana, le Bénin et le Nigéria. C’est la même procédure que celle des pays de l’hinterland mais les délais sont plus courts et les coûts de transit sont plus exorbitants que ceux des pays de l’hinterland. 

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CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PORT ET DU CORRIDOR TOGOLAIS

Le Port de Lomé possède d’énormes potentialités qui font de lui, un véritable pôle d’éclatement sur la côte ouest africaine, confirmant ainsi sa vocation historique d’outil d’intégration sous régionale.

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Port de Cotonou

Le Port Autonome de Cotonou (PAC) est une société d’Etat à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, créée le 31 décembre 1964 par la loi N° 64-39 modifiée par l’ordonnance N°76-55 du 12 octobre 1976.

PRINCIPALES MISSIONS DU PORT AUTONOME DE COTONOU

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Port d'abidjan

Créé en 1951, le Port d'Abidjan (PA) propose divers services de qualité aux navires et aux marchandises. Sa grande capacité d'accueil et sa position géographique stratégique lui confèrent un rôle de premier plan sur la Côte Atlantique de l'Afrique.

Le Port d’Abidjan est historiquement dédié aux pays sans littoral (Burkina ; Mali et Niger). Il est la tête de ligne du chemin de fer Abidjan-Niger

I. Actions menées

  • Mise en œuvre des stratégies issues de l’analyse des préoccupations majeures de nos clients /partenaires institutionnels et privés du Burkina, Mali et Niger en vue d’améliorer leurs conditions de passage par le Port d’Abidjan.
  • Séminaire sur l’analyse des activités et repositionnement stratégique du Port d'Abidjan
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Port de San Pédro

Le Port de San Pedro est l’une des principales infrastructures économiques construites après l’indépendance de la Côte d’Ivoire. La construction du port de San Pedro faisait partie du programme de développement intégré initié dès les années 60 par le Gouvernement ivoirien pour, notamment :

  • réduire les disparités régionales en créant un pôle de développement au Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire,
  • servir de port de transit pour les pays limitrophes sans littoral (Mali, Guinée forestière, Est libérien).

Inauguré le 04 décembre 1972, le Port Autonome de San Pedro a la charge de l’ensemble des fonctions portuaires y compris les opérations d’exploitation, de services aux navires, d’entretien, du renouvellement et de l’extension des infrastructures portuaires à San Pedro. Cependant, la plupart des opérations d’exploitation et les fonctions de pilotage et de remorquage des navires sont assurées par le secteur privé.

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